La technologie et les applications pour smartphones ont changé la façon dont la plupart des passagers accèdent aux services de taxis, et l’industrie des services de taxis à la demande est devenue un acteur majeur des transports publics.
L’e-hailing est un service qui permet de réserver des services de transport public par le biais d’applications électroniques comme Uber, Bolt et Lyft.
Cependant, bien qu’il soit très pratique, bien réglementé et sûr, le secteur des taxis à la demande a récemment été victime de criminels qui s’en prennent aux chauffeurs et aux passagers.
Pour contourner ce problème, un groupe de femmes sud-africaines a créé Kgosigadi Rides afin d’offrir au pays, une option sûre de transport qui permet l’autonomie des femmes.
Tilly Legodi, directrice générale de Kgosigadi Rides a déclaré dimanche que l’idée d’une plateforme de covoiturage exclusivement féminine avait été lancée à la suite d’une récente recrudescence de la criminalité, notamment à l’encontre de femmes qui ont été victimes d’applications de covoiturage.
« Les crimes comprennent le vol, l’agression sexuelle et l’enlèvement », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Comme son nom l’indique, Kgosigadi, qui se traduit par +Reine+ en langue setswana, nous donnons la priorité au confort, à la sécurité et à l’autonomisation de nos utilisatrices ».
Selon Mme, « la plateforme met en relation des conductrices et des passagères, garantissant ainsi une expérience sûre et fiable pour tous. Nous croyons en la promotion d’une communauté de confiance et de soutien, où les femmes peuvent se sentir confiantes et à l’aise pendant leurs trajets ».
« Nous utilisons la vérification des cartes d’identité sud-africaines pour authentifier le sexe des personnes qui s’inscrivent sur notre plateforme. En outre, nos vérifications complètes des antécédents des conducteurs offrent une garantie supplémentaire aux passagers et aux conducteurs », a-t-elle poursuivi.
Ce processus de vérification rigoureux permet non seulement de vérifier l’identité des chauffeurs et des passagers, mais aussi de confirmer leur statut de citoyennes sud-africaines.
JN/fss/te/APA